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Vickypédia
17 juillet 2009

Faces

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John Cassavetes, cinéaste indépendant des années soixante, sorte de Godard américain, nous avait habitués à mieux avec le sublime Shadows. Faces lui, s'oubliera vite et s'excuse pour les fans.

Le film commence dans un genre de flou et une agitation sur le lieu de travail de Richard Frost puis pouf, on passe dans un appartement où le même homme flanquée de ce qui semble être un ami et une prostituée de luxe. L'histoire, archi-banale : un homme veut quitter sa femme, il entame une "liaison" avec une prostituée alors que sa femme prend un amant. Alors on se dit qu'avec Cassavetes le banal devient magnifique et prenant mais...pas cette fois. le banal reste archi-plat et on s'ennui vite. Dans les trente premières minutes, on est heureux de retrouver le "style Cassavetes" fait de raccords et de plans brouillon comme on les lui aime et une proximité à l'acteur proche du documentaire. Mais le style ne fait pas le film, un minimum de scénario est tout de même nécessaire monsieur Cassavetes. Et celui-ci est quasi inexistant : quelque soit la scène du film, les personnages passent la moitié du temps à rire aux éclats...Personnellement, je n'ai pas compris ce qui était drôle.

Et puis vers le milieu du film, ça devient confus...on ne suit plus les délires du réalisateur et on attend que l'histoire commence. Mais...merde! Le générique et l'histoire n'a toujours pas commencé. Allez, on lui accorde la scène du malaise est magnifique et d'une intensité rare...dommage que ce soit la seule. On aime aussi le "jeu" entre le mari et la femme dans les escaliers qui s'évitent puis se rapprochent...

Un film trop brouillon, bâclé à l'extrême qu'on ne retiendra pas bien longtemps...Bon évidemment c'est toujours mieux que le dernier Harry Potter (il est toujours pas passé celui-là !) mais pour du Cassavetes, c'est décevant...

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