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Vickypédia
6 juillet 2009

Whatever Works

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Après une période européene radicalement différente (pas de dialogues hilarants ni de névrosés new-yorkais en tout genre), le grand Allen retourne chez lui pour finalement refaire e qu'il a fait pendant des années : des films comiques, légers et jamais grossiers mais toujours intellectuel et hilarant pour qui a l'humour fin. Et il nous manquait : entre l'humour grossier des Brice de Nice et autre Bienvenue Chez les Ch'tits (je m'excuse de la comparaison affligeante, mais c'est bien vrai !), Allen et sa poésie resurgit de ss cendres et c'est délicieusement jouissif !

Sans aucun doute très largement autobiographique, Whatever Works range le "Allen de la maturité" au placard pour nous remontrer celui qui a fait son succès : son personnage d'intellectuel nevrosé est poussé à l'extrême et sublimé par l'interpretation de Larry David (on déplore éanmoins l'absence du maitre lui-même), on entend encore une fois parler de la "judéophobie" américaine dont Allen se sent victime, des crises de paniques sur questions existentielles, des histoires d'amour franchement tordues (mais exquises). On notera tout de même que les dialogues sont légèrement plus amers et plus pessimistes qu'avant, que les travers de la race humaine sont plus exagérés. Et parfois même, peut-être un peu trop... Le personnage de Evan Rachel Wood est un brin trop stéréoypé, on croirait voir Phoebe dans Friends, ou encore pire les Plastics de Mean Girls. Bref, seul tache qui contraste avec la finesse de Allen. Ne parlons pas des détails qui fachent : woody s'amuse en mettant en lumière lui-même les clichés de son scénario et jamais le personage n'a été aussi complice avec le spectateur, en tout cas, pas d'une manière aussi drôle et réussie !

Bref, certains, déçu par le Woody européen penseront assister à sa résurection, d'autres déploreront d'avoir payer leur place pour un Allen trop conventionnel et déjà vu et enfin, les détracteurs de Woody Allen quitteront la salle dès la première minute tant il n'a pas changé. Mais nous, on aime le style Woody Allen et Whtever Works fut un enchantement total !

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Commentaires
P
Moi j'aimais beaucoup le nouveau Woody "européen", et Whatever Works m'apparaît d'autant plus comme un film nostalgique. Woody revient à ses premières amours et le film a le goût amer du souvenir perdu, il est désuet, sent le vieux. C'est très drôle c'est sûr, toujours parfaitement écrit, parfaitement interprété, mais ça se traîne. Pas que le film soit décevant, il est très attachant, très émouvant et il a un côté "libertaire" assez délicieux, mais voilà il m'a laissé une sensation de nostalgie =)
Vickypédia
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