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Vickypédia
3 juillet 2009

Hiroshima Mon Amour

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Quand Alain Resnais réalise Hiroshima Mon Amour en 1959, il est loin d’être un débutant. Il s’était déjà entre autre illustrer dans le documentaire qu’il marque de son style bien particulier et exquis que l’on retrouve dans ce film.

Resnais oscille entre documentaire et fiction et sur cette formule je dois m’expliquer : bien sur, je ne parle pas du documentaire comme l’on a l’habitude d’en voir mais bien d’un documentaire marqué Resnais que l’on ressent particulièrement dans les premières vingt minutes de l’œuvre. Puis, on glisse vers une histoire bien plus complexe et implicite : un homme, une femme. Deux villes. Deux cultures. Frappés par deux malheurs. L’intelligence et la réflexivité de Resnais alliées à la poésie des dialogues signés Marguerite Duras nous entraine dans une des plus belles histoires d’amour ou plutôt la plus belle histoire sur l’amour du cinéma. Resnais ne nous montre pas un couple, ne nous montre pas les hommes : il personnifie l’amour, le drame, la catastrophe. La Bombe H et l’amour impossible détruisent les vies de puissance égale mais de la première, on a peur alors qu’on passe notre vie à attendre le second.

C’est triste et extrêmement pessimiste. On a le sentiment d’être sur un champ de bataille dévasté, sentiment renforcé par une photographie en noir et blanc cendrée et on s’émeut à chaque instant.

Bref, c’est un chef d’œuvre baigné de modernité qui fait encore son effet aujourd’hui et qui continuera.

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Commentaires
P
Tu ne seras plus aussi enthousiaste quand Drouot sera passé par là xD
Vickypédia
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